Bientôt trente et un ans et une terrible envie de prendre le taureau par les couilles pour foutre un grand coup de pied au cul de cette maudite sensation que l’on appelle mal être [mal être → dans le fond et dans la forme] !!! Les yeux s’ouvrent et bizarrement murmurent qu’il faut arrêter de croire que le destin se concrétise sous la forme d’une zone obscure de programmation d’un futur quelconque… Le destin, une ébauche de mot tout au plus. Une légère égratignure sur la surface plane d’un disque de Léo Ferré que je m’entête à écouter en boucle à l’image en fait de cette pauvre connasse du 2ème, fan de Mylène Farmer et de veau à la sauce champignons. Putain de destin… Putain de moi…
Bientôt trente et un ans et la notion de vie qui se trouve réduite à une multitude de frustrations intérieures et extérieures. Un grignotage salace d’actes obscurs à la pointe du cruel. Oui je crois qu’aujourd’hui je peux le dire, je fais dans le cruel comme pour échapper à la douceur illusoire de nos mémoires. Nos mémoires/ notre moi profond, et moi je me secoue…
Pour ne plus que le temps passe entre mes mains. Pour qu’une seconde mobile qui paradoxalement se transforme en un compteur temporel se propage dans un espace temps terrestre. Trente et un ans si loin de la réalité universelle que je m’étouffe de rictus à l’idée même des jours du passé.
Page 1 début dans le lâchage de mots aux yeux d’une masse virtuelle.
Ca fait du bien.